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- DGG : Département Génomique et Génétique du Développement
- REGARN : Les ARN non-codants, des acteurs de la plasticité développementale de la racine
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- SILEG : Voies de signalisation contrôlant le développement du système racinaire des légumineuses
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- Qlab : Equipe Génomique et épigenomique quantitative des plantes
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- DGG : Département Génomique et Génétique du Développement
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Février 2019
Mardi 5 Février
14h00 – Salle Rouge
Melle LIU Yanpei
« Phosphorégulation de la photorespiration chez Arabidopsis thaliana. ».
La photorespiration est un processus essentiel chez tous les organismes photosynthétiques. Elle est déclenchée par l’activité oxygénase de la Ribulose-1,5-Bisphosphate Carboxylase/Oxygenase (RuBisCO) menant à la production d’une molécule de 3-phosphoglycerate et d’une molécule de 2-phosphoglycolate (2PG). Le 2PG est toxique et sera recyclé par la photorespiration qui implique huit principales enzymes et prend place dans le chloroplaste, le peroxysome, la mitochondrie et le cytosol. La photorespiration aboutit à une efficacité réduite de l’assimilation du CO2 photosynthétique et a un coût énergétique, elle est ainsi considérée comme un processus inutile. Cependant, le phénotype de croissance marqué des mutants photorespiratoires reflète l’importance de ce processus lors de la croissance en conditions atmosphériques normales. Les données actuelles montrent que sept des huit principales enzymes photorespiratoires peuvent être phosphorylées, la phosphorylation pourrait ainsi être un élément régulateur essentiel du cycle photorespiratoire. Afin de mieux comprendre la régulation du cycle photorespiratoire, nous avons étudié l’effet d’une phosphorylation de la sérine hydroxyméthyltransférase 1 mitochondriale (SHMT1) et de l’hydroxypyruvate réductase peroxysomale (HPR1) sur leurs activités enzymatiques, le métabolisme de la plante et la résistance au stress abiotique. Ceci a été rendu possible en exprimant des enzymes recombinantes mimant une phosphorylation (sérine ou thréonine mutée en acide aspartique) ou une absence de phosphorylation (sérine ou thréonine mutée en alanine) soit chez E. coli soit chez les mutants d’Arabidopsis thaliana correspondant.
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lundi 11 février
14:00 H - Bâtiment 630 - Salle Rouge
Dr. Paula FERNANDEZ
Instituto de Biotecnologia, CICVyA, INTA-IABIMO, INTA-CONICET – Hurlingham, Pcia. de Buenos Aires, Argentina
« Early leaf senescence in sunflower (Helianthus annuus L.): ‘omics’ data integration towards the understanding of a complex trait »
Invitation: Martin Crespi
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Mercredi 13 Février
14h - Amphitéatre
Sovanna Tan
"Functional characterization of cytokinin signalling transcription factors involved in Medicago truncatula symbiotic nodulation"
L’interaction symbiotique légumineuses-rhizobium nécessite l'infection des racines de la plante par les bactéries et l’initiation de divisions cellulaires dans le cortex racinaire. Les cytokinines sont des hormones végétales agissant via une signalisation par phosphotransfert qui conduit à l’activation de Régulateurs de Réponse de type B (RRBs), des facteurs de transcription régulant l'expression des gènes de réponse primaire aux cytokinines. Une étude phylogénétique menée sur plusieurs espèces de légumineuses a révélé une expansion génique de la famille des RRBs et l’apparition de formes non-canoniques de ces facteurs de transcription. Chez Medicago truncatula, MtRRB3 est le RRB le plus fortement exprimé dans les racines et les nodosités et est impliqué dans la nodulation. En effet, les plantes dont l’expression de MtRRB3 a été réduite par ARNi ainsi que des mutants rrb3 présentent une diminution significative du nombre de nodosités formées. De plus, l’expression de gènes associés à la nodulation, tels que "Nodulation Signalling Pathway 2" (MtNSP2) et "Cell Cycle Switch 52A" (MtCCS52A), est réduite en réponse aux cytokinines dans ces mutants. Des fusions transcriptionnelles avec le rapporteur GUS montrent que MtRRB3, MtNSP2 et MtCCS52A présentent un profil d’expression spatiale largement chevauchant dans les racines et les nodosités. Des expériences de ChIP-qPCR et de trans-activation en protoplastes indiquent par ailleurs que MtRRB3 peut respectivement interagir avec et activer les promoteurs des gènes MtNSP2 et MtCCS52A. Cette thèse a donc permis d’établir des mécanismes moléculaires impliqués dans les régulations transcriptionnelles médiées par les cytokinines lors de la mise en place des nodosités symbiotiques fixatrices d’azote.
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Mercredi 20 Février
14h30–Bâtiment 630 – Amphithéâtre
Mr. Olivier LE GALL
Directeur de recherche INRA. Président du Conseil français de l'Intégrité Scientifique
«La vérité n'est pas la vérité. Intégrité de la recherche pour une science responsable »
Invitation: Martin CRESP