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Réponse au stress et sénescence des nodules

Équipe SILEG / Florian Frugier

 

Nous avons caractérisé au travers de différentes études les réponses adaptatives de l'architecture racinaire induites par un stress abiotique (sel) chez M. truncatula et identifié grâce à diverses approches transcriptomiques différents marqueurs et gènes régulés en réponse au stress salin et liés au développement des racines et des nodules (Frugier et al, 2000 ; Gargantini et al, 2006 ; de Lorenzo et al, 2007 ; Chinchilla et al, 2008 ; Gruber et al, 2009; Zahaf et al., 2012). Parmi ceux-ci, un lien avec la signalisation des cytokinines a été mis en évidence (Merchan et al., 2007 ; Laffont et al., 2015). Par ailleurs, nous avons caractérisé un réseau transcriptionnel impliquant un facteur de transcription de type I HomeoDomain-Leucine Zipper (HD-ZIP) régulant un facteur de transcription LOB (Lateral Organ Boundary) qui contrôlait l'émergence des racines latérales notamment dans des conditions de stress abiotique (Ariel et al, 2010). Enfin, nous avons identifié un facteur de transcription NAC régulé par le sel qui intervient à la fois dans la réponse racinaire à un stress abiotique et dans la sénescence symbiotique des nodules (de Zélicourt et al., 2012). Plus récemment, nous avons développé une combinaison d'analyses transcriptomiques pour caractériser la sénescence des nodules symbiotiques (Sauviac et al., 2022).

 


Les nodules symbiotiques de plantes exprimant une construction ARNi ciblant le gène MtNAC969 présentent un phénotype de sénescence précoce par rapport aux nodules controle (ARNi GUS). Zone I, méristème apical, zone II, infection/différenciation, et zone III, fixation d'azote).