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Comment un défaut du système de sécrétion mène à l’auto-immunité chez Arabidopsis 

Une nouvelle compréhension des mécanismes autoimmuns des mutants snap33 affectés dans le système de sécrétion chez Arabidopsis.

 

Le système de sécrétion est essentiel notamment pour les réponses immunitaires des plantes, permettant la libération extra-cellulaire de diverses molécules antimicrobiennes. Chez Arabidopsis thaliana, la protéine SNAP33 de la famille des SNAREs (« Soluble N-ethylmaleimide-sensitive-factor Attachment protein Receptors ») joue un rôle clef dans ce processus.

Dans un article de recherche récemment publié dans Plant Journal, les membres de l’équipe STRESS de l’IPS2, en collaboration avec les plateformes POPS de l’IPS2 et Chimie-Métabolisme de l’IJPB, ainsi qu’avec des collègues de l’université KAUST (Arabie Saoudite) ont montré comment dans différentes lignées mutantes snap33, des phénotypes de type autoimmun se mettaient en place. Combinant des analyses génétiques, transcriptomiques et protéomiques, ils ont révélé les rôles majeurs des voies hormonales, dont notamment celle de l’acide salicylique, dans l’établissement de ces phénotypes. Leurs résultats suggèrent également que les fonctions de SNAP33 pourraient être sous la surveillance de récepteurs immunitaires spécifiques, expliquant ainsi l’activation des réponses immunitaires observées dans les mutants snap33.

Dans son ensemble, ce travail dévoile des déterminants moléculaires clefs pour expliquer le phénotype du mutant snap33, et apporte un éclairage nouveau sur les voies de signalisation autoimmunes chez les plantes.

 

 

Images représentatives de différentes lignées snap33 montrant le rôle de l’acide salicylique dans l’établissement du phénotype auto-immun.
Images représentatives de différentes lignées snap33 montrant le rôle de l’acide salicylique dans l’établissement du phénotype auto-immun.

09/02/2024