- Présentation
- Recherche
- DGG : Département Génomique et Génétique du Développement
- REGARN : Les ARN non-codants, des acteurs de la plasticité développementale de la racine
- ChromD : Dynamique des chromosomes
- SILEG : Voies de signalisation contrôlant le développement du système racinaire des légumineuses
- FLOCAD : Développement floral et déterminisme du sexe
- Qlab : Equipe Génomique et épigenomique quantitative des plantes
- DPHYS : Département Physiologie et Signalisation
- PMIN : Département Interactions Plantes Micro-organismes et Réseaux
- DGG : Département Génomique et Génétique du Développement
- Enseignement
- Plateformes
- Bases de données
Comment les plantes peuvent se passer de lumière
La lumière est vitale pour les plantes mais certaines espèces parviennent à se passer totalement de photosynthèse. Pour comprendre cette transition évolutive, les plateformes SPOmics et une équipe du Muséum National d'Histoire Naturelle (ISYEB) ont étudié des orchidées sauvages mutantes dépourvues de chlorophylle poussant spontanément dans la nature. Dans leur étude parue dans the Plant Journal, les chercheurs ont utilisé des techniques à haut débit pour établir l’expression génétique (transcriptomique) et la diversité des métabolites (métabolomique). La comparaison des mutants albinos aux individus verts des mêmes populations suggère que la perte de l’activité photosynthétique oblige ces plantes à recycler leurs propres tissus et à utiliser les apports en acides aminés et en sucres des champignons mycorhiziens qui colonisent les racines de ces plantes. Cependant, cette capacité à se passer de la lumière ne dépend pas d’un bouleversement du métabolisme de ces plantes. Au contraire, cette transition se base sur la forte plasticité métabolique des végétaux et sur un apport suffisant de nutriments organiques par leurs champignons mycorhiziens.