Quatre thèses de Doctorat soutenues à l’IPS2 2020

Natalia RODRIGUEZ

Rôle des mécanismes épigénétiques et de régulation de l'expression des gènes dans le déterminisme du sexe chez le melon

Les Cucurbitacées sont largement connues pour la diversité de leurs systèmes sexuels et la plasticité de leur expression. Malgré la découverte majeure des gènes de déterminisme du sexe (GDS) dans cette famille, leur contrôle spatio-temporel, en particulier chez les espèces monoïques où les fleurs de sexes opposés (c'est-à-dire mâle et femelle) cohabitent sur le même individu, restait méconnu. Ce travail de Thèse a permis d’identifier et caractériser de nouveaux régulateurs épigénétiques du déterminisme du sexe chez le melon.

19 juin 2020

Co-directeurs de thèse : Dr. Abdelhafid Bendahmane / Dr. Moussa Benhamed

Elhosseyn AIT SALEM

Etude de la signalisation contrôlant l’accommodation intracellulaire au cours de la symbiose Medicago/Sinorhizobium

Ce travail de thèse a permis de mieux comprendre comment l’immunité symbiotique contrôle les voies de signalisation hormonales de défense afin d’héberger le partenaire bactérien fixateur d’azote dans l’organe symbiotique et de trouver de nouveaux outils pour mieux comprendre les mécanismes de défense.

26 mai 2020

Directeur de thèse : Dr P. Ratet

Shengbin LIU

Rôles des gènes NOOT-BOP-COCH-LIKE dans le développement des plantes et dans l'identité des organes symbiotiques

Ce travail de thèse a permis de mieux comprendre les rôles des gènes NOOT-BOP-COCH-LIKE dans le développement des plantes légumineuses et poacées en utilisant de nouveaux mutants d'insertion TILLING et Tnt1 chez deux espèces de légumineuses (Medicago et Pisum) et en construisant des mutations KO CRISPR chez Brachypodium.

21 septembre 2020

Directeur de thèse : Dr P. Ratet

Carole LAFFONT

Intégration de signaux peptidiques et hormonaux régulant l’architecture du système racinaire des légumineuses

Cette thèse visait à caractériser des voies de régulation systémique impliquant des peptides de signalisation perçus par des récepteurs kinases qui régulent le développement des nodosités fixatrices d’azote, des organes se formant sur les racines des plantes légumineuses en condition de carence azotée et en présence de bactéries symbiotiques nommées rhizobia.

2 octobre 2020

Directeur de thèse : Dr F. Frugier