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Une review sur les mécanismes moléculaires des interactions bénéfiques plantes micro-organismes

Mécanismes moléculaires communs modulant les interactions bénéfiques entre les racines des plantes et les micro-organismes 

 

Dans le cadre des travaux du groupe de travail 2 de l’action COST « ROOT-BENEFIT » (CA22142) de la Coopération Européenne en Science et Technologie (CET), Florian Frugier (IPS2) a coordonné la rédaction d’une review collaborative européenne, publiée dans Plant Communications, présentant l’état actuel des connaissances sur les mécanismes moléculaires contrôlant différentes interactions bénéfiques entre les racines des plantes et les micro-organismes, à savoir les endomycorhizes à arbuscules, la symbiose rhizobium-légumineuse, les ectomycorhizes, et les associations endophytes fongiques et bactériennes. Cette review met notamment en lumière les principaux mécanismes communs impliqués, ainsi que les lacunes dans nos connaissances, avec un focus plus spécifique sur les voies de signalisation nécessaires à la reconnaissance des micro-organismes comme étant bénéfiques, les voies métaboliques qui apportent des bénéfices nutritionnels à la plante, et les voies de régulation modulant l'établissement de la symbiose en fonction de la disponibilité en nutriments du sol et des besoins de la plante. En résumant ces connaissances, cette review vise à promouvoir l’évolution d’une agriculture actuellement basée sur une utilisation intensive d'engrais et de pesticides de synthèse vers l’utilisation de ces interactions bénéfiques plantes micro-organismes dans le cadre d’une agriculture durable.  

Les plantes établissent des interactions bénéfiques avec des champignons et des bactéries qu’elles attirent de la rhizosphère en produisant des molécules de signalisation en cas de carence nutritionnelle.  (A) symbiose mycorhizienne à arbuscules (AM), (B) symbiose fixatrice d’azote avec des bactéries rhizobia, (C) autres interactions bénéfiques plante-champignon, telles que la symbiose ectomycorhizienne (ECM) et l’association avec les endophytes des racines fines (ERF) de Trichoderma ou Mucoromycotina, (D) interactions avec les rhizobactéries favorisant la croissance des plantes (PGPR). Figure générée avec BioRender (https://biorender.com/).
Les plantes établissent des interactions bénéfiques avec des champignons et des bactéries qu’elles attirent de la rhizosphère en produisant des molécules de signalisation en cas de carence nutritionnelle. (A) symbiose mycorhizienne à arbuscules (AM), (B) symbiose fixatrice d’azote avec des bactéries rhizobia, (C) autres interactions bénéfiques plante-champignon, telles que la symbiose ectomycorhizienne (ECM) et l’association avec les endophytes des racines fines (ERF) de Trichoderma ou Mucoromycotina, (D) interactions avec les rhizobactéries favorisant la croissance des plantes (PGPR). Figure générée avec BioRender (https://biorender.com/).

27/11/2005