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La traduction mitochondriale chez les plantes est initiée par une interaction protéine-ARN
Des avancées dans la traduction mitochondriale des plantes
Les mitochondries, impliquées dans le métabolisme énergétique des cellules eucaryotes dérivent de l’endosymbiose d’un ancêtre bactérien par une cellule eucaryote primitive. Bien que toutes les mitochondries dérivent du même ancêtre commun, les complexes protéiques essentiels à leur fonctionnement ont par la suite largement divergé entre les différents groupes eucaryotes. C’est notamment le cas du ribosome, le complexe qui permet la traduction des ARN messagers en protéines. Dans les mitochondries de plante, le mécanisme d’initiation de la traduction restait un mystère. Chez les bactéries, l’initiation dépend de la fixation par le ribosome d’une séquence précise des ARNm (nommée Shine-Dalgarno), qui est absente des ARN messagers des mitochondries de plante. Dans une étude publiée dans la revue Science, un consortium de chercheurs menés par Olivier van Aken de l’université de Lund (Suède) incluant les équipes « Organite et Reproduction » de l’Institut Jean-Pierre Bourgin et « Expression génomique des organites » et « réseaux génomiques » de l’Institut de Science des Plantes Paris-Saclay, a identifié un rôle essentiel des protéines mTRAN dans l’initiation de la traduction dans les mitochondries de la plante Arabidopsis thaliana. Les protéines mTRAN sont conservées chez toutes les plantes terrestres, font partie du ribosome mitochondrial et sont capables de se fixer sur des motifs riches en A/U très conservés dans les ARNm. Les mTRAN pourraient ainsi permettre l’initiation de la traduction en servant de guide pour les ribosomes grâce à un mécanisme d’interaction ARN-protéine qui diffère de celui des bactéries ou des mitochondries de mammifères.
15/09/2023